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Darwin Le Chat
4 octobre 2015

Des hypothèses.

Chalut.

 

Je dois vous dire par avance que le premier message reçu sur la tablette date de plusieurs mois et nous ne sommes toujours pas en mesure d’en comprendre la teneur malgré l’accumulation d’informations qui s’ensuivit ; informations dont je vous ferai part peu à peu. Toujours est-il que cette histoire fit rapidement le tour de quartier (à l’exclusion des humains) et que chacun y alla de son hypothèse. La troisième nuit George suggéra de couvrir la tablette d’un épais journal pour éviter d’être réveillés si elle devait s’allumer. C’est ce que nous fîmes et l’on dormit tranquillement. Au petit matin nous trouvâmes un fichier qui nous délivra le message suivant :

 

HelloWorld47823 @MnTardy

Hello Emmanuel. Brother & Brother te souhaite une bonne journée. Brother & Brother, le cabinet juridique référant en matière de litiges commerciaux. Brother & Brother, en tout lieu, à toute heure.

 

 

 

Info47823 @MnTardy

Suite des remises de prix économiques. Le grand prix de l’Espérance est attribué à la Frique du sud. Il et a été remis à son président par l’intermédiaire de Rutger Celcius directeur de la Dearnod Bank. Déçu de ne pas obtenir le prix, le président du Kari a fait montre d’un certain manque de fairplay en ne reconnaissant pas sa défaite. Il a déclaré que les statistiques étaient tronquées car ne prenant pas assez en compte l’économie informelle ; économie qui, selon lui est favorable aux riches dans son pays (en raison du commerce illégal d’hydrocarbures) tandis qu’elle serait surtout le fait des pauvres en Frique du Sud. Pour rappel le grand prix de l’Espérance est attribué en fonction de certains critères mais dont le principal est le calcul de l’écart de revenu entre les 1 % les plus riches et les 80 % les plus pauvres. Plus l’écart est important mieux le pays est classé. Il s’agit donc bien d’une espérance statistique même si la formule n’est pas formellement juste.

 

 

 

HelenaRackel.bmds.org @MnTardy

Bonjour Emmanuel. Dans le cadre de notre accord commercial je te rappelle que tu es tenu de respecter scrupuleusement les termes du contrat. Toute mention de la marque doit être accompagnée de son slogan et nul terme ne saurait être omis. Tu as manqué hier à cette obligation entrant ainsi sous régime de pénalité. Selon l’échelle logarithmique qui s’applique contractuellement à deux manquements consécutifs, la somme de 100000 dollars sera défalquée de tes émoluments.

 

@Petfriend14

 Je ne m’occupe pas du chat ! Vois ça avec Olga !

 

La nuit suivante le fichier reçu était carrément plus volumineux et je décidai d’organiser une lecture pour les chats et oiseaux du bloc :

 

 

 

HelloWorld47824 @MnTardy

Hello Emmanuel. Les vêtements pour chat Laurencin te souhaitent une bonne journée. Laurencin habille votre compagnon préféré de la tête aux pieds. Laurencin, une marque du groupe Laglar.

 

Info47824 @MnTardy

Suite des remises de prix économiques. Prix régional notable, le prix roupien décennal Micron pour l’élimination des archaïsmes sociaux, a été remis à la commission roupienne pour l’ensemble de son œuvre depuis sa création. Dans un autre registre, le prix décennal Taxinov revient à Tarie, capitale de la Franquie. Quoique n’ayant pas été l’initiatrice des péages urbains intra-muros, c’est à Tarie que revient le mérite d’avoir développé à grande échelle le principe de l’usage-péage. Il est intéressant de revenir sur l’historique de l’usage-péage tant il a modelé le paysage roupien depuis sa diffusion. A l’orée des années 2020 le modèle franquais apparaissait à bout de souffle et son incapacité à tenir ses engagements roupiens était chronique. En état de quasi-faillite et faisant face à une lente hémorragie de capitaux trouvant meilleurs rendements ailleurs, sa capacité à lever l’impôt dans une volonté redistributive au profit des pauvres oisifs n’était plus qu’un lointain souvenir. A travers le redécoupage territorial, l’idée d’un large transfert de compétence au profit de structures sous-étatiques avait fait son chemin. Plus efficientes ? Voire… les régions chargées de trouver leur propre voie de financement devant des besoins accrus se trouvaient rapidement confrontées aux mêmes problèmes que l’état . Dans une note destinée à Alain Dupé et tenue secrète durant de longues années, un comité de douze sages experts en économie et proches de LVP (Les Vrais Publicains) dirigé par Elie Hélicon et Jean-Marie Quatremaird entendait donner des pistes aux pouvoirs publics en quête d’argent. Nous reproduisons ci-après cette note. « Notre grand pays, certes toujours fort de certains atouts, n’en subit pas moins une lente érosion de son pouvoir de séduction vis-à-vis des milieux d’affaires. Le manque d’entretien de nombreuses infrastructures finit par donner une image dégradée de la nation toute entière. Dans les zones dynamiques le foncier est déjà bien bâti et notre rhétorique des décennies passées nous pose aujourd’hui quelques soucis tant la multitude des propriétaires tenant à leurs biens immobiliers comme à la prunelle de leurs yeux rend hors de prix toute expropriation visant à des projets de grande envergure. Si les collectivités locales peuvent faciliter les projets privés par les amitiés heureusement entretenues entre les milieux d’affaires et les cercles politiques, quand ceux-ci aboutissent elles n’en retirent guère les bénéfices. Dans l’optique de réduction des dépenses inutiles nous avons un peu trop longtemps regardé les déficits publics d’un œil bienveillant ; il est temps de changer notre fusil d’épaule. Dans un environnement ultra-concurrentiel mais en manque de croissance notre confiance en la vertu du secteur privé a été quelque peu érodée. Nous avons encouragé des transferts massifs de services du public vers le privé mais l’appétit des actionnaires (nourri par des ententes de salons, nous le savons car nous y étions) a contredit les baisses de prix attendues par la chute des bas salaires et les progrès technologiques. Prendre la mesure du monde d’aujourd’hui c’est se souvenir que, lorsqu’il est dans de bonnes mains, l’état n’est pas l’ennemi du capital mais son allier principal pour ne pas dire la condition sine qua non de son existence. Redonner des capacités d’agir à l’état et aux collectivités locales c’est redonner confiance au capital en lui apportant la garantie que nous jouons un jeu gagnant-gagnant. Pour y parvenir il nous faut pénétrer le domaine de la psychologie individuelle élémentaire. Prétendre que les riches refusent systématiquement l’impôt est une idée reçue, les riches ne refusent pas l’impôt, ils refusent l’impôt injuste, l’impôt injuste étant celui qui leur prend leur argent sans donner quoi que ce soit en retour. C’est avoir une vision typiquement franquaise des riches, une vision basse et déformée, de croire qu’ils aspirent tous à avoir une piscine olympique dans leur jardin pour y nager seuls. Les riches sont sociables, sans doute infiniment plus que les pauvres, sinon comment expliquerait-on leur réussite ? Les riches ne refusent pas le contact d’autrui, ils le refusent si autrui leur cause du désagrément, ce qui ne manque jamais d’arriver si autrui n’a pas reçu la même éducation et n’a pas la même finesse d’esprit qu’eux. Les riches veulent-ils avoir un parking privatif partout où ils sont susceptibles de se rendre ? Même s’ils le désiraient ils ne le pourraient pas, ce qu’ils veulent c’est la garantie qu’ils pourront se garer là où ils sont susceptibles de se rendre. Si les pouvoirs publics ne peuvent pas leur apporter de telles garanties alors ils se tournent vers le privé. Construisez une belle piscine municipale et imposez un tarif d’entrée la rendant financièrement inaccessible au tout venant, les riches viendront s’y baigner, joyeux de retrouver ceux qui partagent leur sens des valeurs. Ainsi, tout comme il y a des stations de ski pour les riches, qui ne sont pas privées pour autant, et des stations de ski pour les budgets plus modestes, nous devons construire des piscines pour les riches et des piscines pour les pauvres. Dès lors la chose publique est et demeure. Pour d’autres choses l’affaire s’avèrera plus compliquée. Comment garantir une place de parking à tout créateur de valeur dès lors qu’il a besoin de se déplacer dans le cadre de ses affaires, lui qui a constamment le souci de ses affaires, ne s’accorde que peu de répit et n’a pas de temps à perdre ? La meilleure façon d’agir pour le bien de la communauté n’est-elle pas d’accorder une forme de privilège à ceux qui créent de la richesse pour tous ? Une privatisation informelle d’espace public par une taxe qui ne dit pas son nom selon le concept de l’usage-péage prétend y participer : qui a les moyens de payer a l’usage de l’espace, qui n’a pas les moyens n’a pas l’usage de l’espace bien qu’il reste un espace ouvert au public. Disons-le, pour un pays archaïque telle la Franquie, le concept, quoique éprouvé depuis longtemps sur les autoroutes, devient, lorsque appliqué à grande échelle, révolutionnaire. Cela ne manquera pas de susciter des protestations, il nous faudra tenir le cap. Les technologies modernes nous laissent entrevoir de multiples possibilités quant au contrôle des masses, les Moïsiens, grands précurseurs en la matière dans les territoires occupés, doivent nous servir d’exemple et d’encouragement. Nous devons avancer sans complexes et ne jamais perdre à l’esprit que nous agissons toujours pour la justice selon le sens que nous lui donnons. L’ingratitude et la mauvaise foi des masses paresseuses est manifeste. N’oublions jamais que la critique de l’attitude des riches devant l’impôt émane d’une plèbe hypocrite qui s’est comportée exactement de la même manière bien qu’elle se savait être la réelle bénéficiaire d’un système exagérément redistributif. Nous devons savoir gré aux gauchistes de tous poils d’avoir poussé le bouchon un peu loin. Dans le contexte très particulier et chaotique du mitant du siècle dernier, ils trouvèrent les conditions pour la mise en œuvre d’une politique inique et, par telle, vouée à l’échec. Grandes furent les leçons tirées d’un égalitarisme forcené que nous avons heureusement laissé derrière nous. Ainsi, de l’idée saugrenue que riches et pauvres devaient recevoir le même enseignement scolaire naquit le constat éclatant de la vanité d’un tel concept. Si nous-même ne doutions pas du résultat, son incarnation dans la réalité eut à terme un impact électoral absolument satisfaisant. C’est un fait établi que les enfants de bonne famille sont en moyenne plus réceptifs, plus intelligents et plus compétents que ceux de basse extraction, voilà pourquoi ils réussissent mieux à l’école et pourquoi l’ordre naturel qui prévalait avant la gauchisation de notre société prévaut encore. On a dit beaucoup de choses sur l’héritage et la transmission des fortunes, on a trop vite oublié que l’héritage, le vrai, était génétique et culturel. Ne soyons pas ingrats, l’école publique aura eu du bon, une instruction minimale étant nécessaire à l’émergence d’une classe moyenne consciente de sa place, de ses limites et devoirs, et par là bénéfique au fonctionnement d’une économie capitaliste moderne. Mais le désastre, oui le désastre, c’est cette irrésistible tentation de tout niveler par le bas en demandant sans cesse à celui qui a les moyens d’aller vite d’attendre celui qui va lentement. Voilà pourquoi la Franquie s’est retrouvée à la traîne des autres nations tandis que nos enfants n’étaient pas moins brillants que ceux de nos voisins. Par le principe de l’usage-péage nous entendons libérer les ambitions et la création de richesse sur la base d’un calcul absolument rationnel. Donnons le coup de pouce supplémentaire à ceux qui ont statistiquement les meilleures chances de réussite ! Certains objecterons que d’éminents personnages se sont extirpés des bas-fonds par l’entremise de l’école publique et qu’ils comptent aujourd’hui au nombre des plus grands créateurs de richesse. Nous disons qu’il n’est ni question de le nier ni de s’en soucier. Il arrive effectivement que sur un tas de fumier pousse une fleur éclatante mais statistiquement on a plus de chance de trouver des roses dans une roseraie que dans un champ d’orties. Celui qui a le talent et la volonté de pousser sa chance le fera quelles que soient les conditions. Ainsi, lorsque, béni des dieux, un pauvre est destiné à devenir riche, il le devient sans aucun doute. Le fait qu’il y parvienne par l’entremise de sa seule volonté est de plus absolument bénéfique à l’intégration psychique de son mérite, ce qui le rend imperméable à toutes les idées subversives et révolutionnaires des derniers gauchistes indécrottables. Par le principe de l’usage-péage nous opérerons une subtile inversion de paradigme. Formons-nous l’élite de la droite niou-libérale dont le mot d’ordre serait « Laissez passer ! Laissez faire ! » ? Sans doute ; mais pour le besoin de la cause nous nous changeons en niou-niou-libéraux. Avons-nous dit : « Moins d’état ! » ?  Contentons-nous de convaincre chacun, à commencer par nous-même, que nous avons toujours pensé « Mieux d’état. » Vouloir mieux d’état c’est d’abord constater qu’aujourd’hui, le seul impôt marqué du sceau de la justice, et donc ne souffrant guère de contestation, s’appelle Taxe sur la Valeur Achetée. Voilà une taxe sur quelque chose que l’on n’a pas encore et que l’on convoite, bien dosée son acceptation est inhérente à la nature humaine. Cependant, dans l’état actuel des choses, on gagnerait à écarter le mot « taxe » de notre vocabulaire, quant au mot « impôt » il faut le bannir à jamais du dictionnaire tant il traîne derrière lui toutes les casseroles de la mauvaise tambouille d’économistes à la petite semaine. Mais dans quel esprit malade est née l’idée d’imposer le revenu ? Quel crasseux ignorant du moteur des grandes œuvres humaines peut croire que l’on devrait imposer la fortune ? A celui qui, comme toute fortune, n’a qu’un chien, lui réclamera-t-on la queue en guise de paiement de l’impôt ? Exigerons-nous l’enlèvement du toit à celui qui n’a qu’une maison, dût-elle mesurer cent mètres de long et autant de large ? Cela ne se peut pas. Il s’ensuit que tout ce qui est possession légitime ne peut pas être séparé de soi-même et, partant, ne peut servir de base à un quelconque calcul de l’impôt. Qu’ont fait les égalitaristes de cette loi naturelle ? Ils l’ont foulée aux pieds ! Pour eux la base de l’impôt est le monde tout entier ! De barèmes en exceptions aux barèmes, ces oiseaux là nous ont pondu une véritable identité culturelle qui, à défaut de rendre notre pays attractif, a au moins le mérite d’être si labyrinthique qu’une chienne n’y retrouverait pas ses petits. Armé d’une solide volonté et la certitude que le labyrinthe a toujours un minimum de deux sorties, aidé d’un plan précis vous indiquant les culs de sac, oubliettes, haies infranchissables, puits sans fond, chausse-trappe et passages secrets, la fortune vous sourira peut-être. Alors vous finirez par vous trouver devant un écriteau marqué « Ici c’est la Suite ! (autrement appelée Confédération Hérétique) » ou « Crocodiles à gauche, Caïmans à droite. » Les moins chanceux seront condamnés à tourner en rond au milieu du labyrinthe, sans aucune possibilité d’en sortir et assez certains de devenir fou à force de passer devant un panneau indiquant « Contribution Super Géniale payable ici ! » puis un autre dix mètres plus loin « CSG sur la CSG payable ici ! » On exagère ? A peine, car de toute leur délirante ingéniosité, la plus grande invention de ces psychopathes est bien celle-ci : l’impôt sur l’impôt ! De l’inefficacité de tels procédés, quelle leçon en ont-ils tirée ? Aucune ! Alors nous disons stop ! Le changement, c’est maintenant ! Mais un changement tout en subtilité pour ne pas réveiller la bêtise des masses populaires apte à s’incarner dans des mouvements insurrectionnels et alcoolisés du type « les Gros Nez Rouges » L’usage-péage deviendra l’axe central de notre politique fiscale par une mutation progressive de la collecte. Toute instauration d’une forme de péage, le plus souvent passant par de subtiles et répétées hausses des tarifs de services existants et déjà payants, sera compensée par une amélioration très ciblée de ces mêmes services au profit des créateurs de richesse et par l’annonce, à grand renfort de communication, de la baisse progressive des taxes et impôts dont le niveau dépend directement des revenus ou du capital et ce jusqu’à leur disparition totale. A cette fin, tenez-vous bien, nous sommes même favorables au retour dans le giron direct de l’état de la gestion des sociétés d’autoroutes (bien sûr à condition que les actionnaires, au nombre desquels nous comptons, puissent faire le deuil de ce capital par une généreuse gratification de leurs incommensurables efforts passés.) Les expériences tentées dans d’autres pays roupiens sont concluantes et prouvent que les entreprises fonctionnent comme des individus et que l’attrait de territoires où certains prix pourraient être poussés à la hausse n’est jamais menacé si l’on met dans la balance tous les services et faveurs qu’elles réclament justement. De plus les obstacles en provenance de la commission n’ont rien d’insurmontables, nous pensons même que les traités et règlements nous donnent de larges marges de manœuvre dans la mesure où les autorités publiques agiront exactement comme toute entité privée avec l’ambition affichée de faire du profit en utilisant les moyens de leur propriété et toute leur capacité à pressurer les sous-traitants. Nous ne vous cacherons pas qu’après avoir reçu tout notre soutien dans ses réformes de politiques publiques, la commission nous semble désormais avoir une tendance exagérée à l’enflure bureaucratique qui heurte nos convictions libérales. Sa mission est globalement accomplie et il est grand temps de dégraisser le mammouth avant de nous retrouver confrontés aux mêmes travers que les régimes communistes. Il n’est plus rare aujourd’hui, lorsque vous voulez simplement faire votre travail honnête de lobbyiste, de devoir demander audience plusieurs semaines à l’avance auprès de petits scribouillards montés en grade que nous avions pourtant installés là à seule fin de confier la défense de nos intérêts à des mains dociles. Au train où vont les choses, bientôt un chef d’unité demandera à être mieux rétribué que le plus riche d’entre nous, nous qui cumulons, à nous douze, plus de 300 postes de haute compétence dans divers conseils d’administrations. Par le sentiment patriotique que suscitera notre démarche nous ne doutons guère de récupérer un bon nombre de nos brebis égarées dans le pré carré du Front Nataliste, quant au Parti des Sots Salis il tombera naturellement dans le piège qui lui sera tendu en votant massivement pour les mesures proposées mais dont le mérite nous reviendra seuls. »

  

@MillyTheCat89

Ok je ne suis guère à mon avantage sur cette vidéo mais si j’ai ainsi sursauté c’est que j’étais en plein rêve. Je ne me souviens pas du rêve mais les griffes de la chatte se sont greffées sur lui en élément franchement flippant.

 

 

 

PM @Gastrogone

 

Je me disais aussi que seul ce bon vieux David pouvait connaître ce détail. ça fait un bail dis donc ! Qu’est-ce que tu deviens ? 

 

A peine eus-je terminé la lecture que les commentaires allèrent bon train. On s’accordait globalement sur le fait qu’il s’agissait d’un canular et que Odette n’en était pas l’instigatrice. On suggéra que le canular ne nous était pas destiné, raison pour laquelle nous n’y entendions rien. Peut-être fallait-il rendre la tablette à son propriétaire ?

– Vous l’avez volée où ?

– Pas bien loin. Mais je ne pense pas que ce canular puisse être destiné aux propriétaires originaux. Famille bourgeoise tout ce qu’il y a d’insipide.

– Qu’est-ce que ça prouve ?

– Crois-moi ! Il y a plus de chance que tu sois le vrai destinataire de ces messages que n’importe quel habitant de cette ville.

– Pourquoi ?

– Parce que c’est sans queue ni tête et que ça te convient parfaitement.

– J’ai une queue et une tête ! Et du genre haut de gamme !

– Justement.

– Moi je dis qu’il faut changer la tablette !

– Et moi je te dis que ça ne changera rien si on la change !

– On ne le saura jamais si on n’essaye pas ! 

– Ben change-la !

– Tu sais très bien que je ne peux pas le faire sans toi !

– Oui mais moi j’ai pas envie ! Elle est très bien celle là !

– C’est sûrement la preuve que tu as trafiqué cette tablette là et que ces messages viennent de toi !

– C’est la preuve de rien du tout ! Si je voulais t’envoyer de tels messages je pourrais le faire sur n’importe quelle tablette !

– C’est un aveux ?

– Ta gueule matou ! Tu me gonfles ! Ça ne vient pas de moi ! Pigé ?

– D’accord. Pas la peine de crier !

– Puisque t’es si chavant tu devrais te pencher un peu sur le contenu des messages. Tu trouveras peut-être un indice.

– Pour l’instant je ne trouve rien.

– Il y a néanmoins une référence locale, a dit George.

– Laquelle ?

– Tu as parlé d’un Gastrogone. » Or les Gastrogones sont des supporters de l’OL.

– C’est juste.

– On a une piste.

– Il a été aussi question d'une chatte et de vêtements pour chats. Quelqu’un a déjà entendu parlé de ça ?

– Des vêtements pour chats ? En tant que De Gouttière ça peut nous paraître ridicule mais les bourgeois ont déjà prouvé maintes fois qu’ils avaient un sens du ridicule assez affirmé. Ce qui pourrait nous ramener à cette famille à laquelle nous avons volé la tablette.

– Sauf qu’elle n’a pas de chat mais un misérable cabot vociférant…  avait devrais-je dire car j’ai un peu forcé la dose.

– Est-ce que je peux donner mon avis ? a dit Aïcha de sa voix fluette.

 

Dans mon prochain billet je vous révélerai ce que Aïcha pensait devoir nous révéler.

 

Darwin. 

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