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Darwin Le Chat
21 juillet 2017

Helloworld48214

HelloWorld48214 @MnTardy

Bonjour Emmanuel. L’application Lalélolo te souhaite une bonne journée. Lalélolo, détendeur de pression par tous les tuyaux. Lalélolo, le porno qu’il te faut.

 

Info47814 @MnTardy

Faut-il limiter la taille des humains ? C’est la question en apparence saugrenue à laquelle ont tenté de répondre les envoyés diplomatiques de l’ONU lors d’une cession consacrée à la standardisation technologique. La sélection génétique semble pousser rapidement à une uniformisation physique des individus ce qui à priori procure bien des avantages pour les industriels. L’humain de grande taille est survalorisé ; dans l’imaginaire collectif il incarne l’idée de dominance malgré le nombre d’individus de petite taille ayant par le passé su imposer leur vision du monde. Cette tendance à l’accroissement rapide des populations ne va pas sans problème dans un univers technologique globalement plus adapté aux individus de taille moyenne. Outre l’habitat ancien, rarement conçu pour les personnes de 2m10, ces dernières resteront confrontées encore longtemps à des infrastructures et moyens de mobilité pour lesquels la taille idoine se situe plutôt entre 1m70 et 1m85. Qu’on pense aux flottes aéronautiques ou au matériel ferroviaire qui représentent des investissements amortissables sur plusieurs décennies. Si une modification des aménagements intérieurs restent envisageables à grands frais et en limitant nécessairement les capacités, le fuselage d’un avion n’est pas extensible dans quelque sens que ce soit. Tandis que la MBA envisage de remonter les panneaux de basket à 3m30, on est en droit de se demander si le plaisir de dunker sur la tête de ses adversaires compense vraiment les contorsions régulières auxquelles les personnes de grandes taille doivent se livrer. Certes les multimillionnaires de la MBA ont largement les moyens d’adapter l’environnement dans lequel ils évoluent le plus souvent mais les grands ne sont pas tous destinés à jouer en MBA et l’on peut même affirmer sans la moindre chance de se tromper qu’il devient de moins en moins possible de tirer profit d’une grande taille à mesure que les autres grandissent autour de soi. Ainsi va le monde, tout y est relatif. On est beau seulement parce qu’il y a des laids. On est riche parce qu’il y a des pauvres. On a un haut coefficient intellectuel parce que d’autres en ont un faible. On est noir parce qu’il y a des blancs. Mettez la terre entière à un même niveau d’opulence ou au contraire plongez tous les individus dans la même misère, il ne sera pas plus question de riches ou de pauvres dans un cas que dans l’autre. Certains objecteront qu’on sait bien ce que c’est qu’être pauvre et que si on le devenait tous, on n’aurait aucun mal à distinguer ce cas de la richesse. En un sens oui, mais ce serait oublier qu’avant la déchéance sociale de pans entiers des masses oisives ces dernières années, des milliards d’individus s’étaient extirpés de l’extrême pauvreté. Si l’on ramène le confort matériel et psychologique à des choses aussi simples que d’être en capacité de se protéger du froid et de la chaleur, à manger à sa faim, à être en sécurité physique, à dormir dans un lit douillet, à avoir quelques loisirs et de l’amusement, quel prince de haut rang du monde antique s’est retrouvé un jour plus confortable que quelques milliards d’individus de notre siècle ? Mais le confort psychologique ne peut s’affranchir du rapport de soumission et il est clair qu’on trouvera toujours un nombre non négligeable de personnes préférant se retrouver dans la peau du prince de haut rang du monde antique que celle d’un inconnu relativement opulent mais soumis à la pression hiérarchique telle qu’elle s’exerce dans nos sociétés. Après l’holocauste nucléaire il se trouvera des hommes et des femmes, soudainement propulsés en haut de la hiérarchie par les circonstances et, quoique déambulant dans un univers de désolation, ne regretteront pas du tout le monde perdu en raison des avantages procurés par leur nouvelle position dominante. C’est sans doute à ces considérations que l’on reconnaît une race tarée, la notre, et que l’on sait ne rien avoir à attendre d’une tentative scientifique de la « régénérer » que ce soit par sélection ou manipulation. Comment penser entrer dans une ère nouvelle par le biais de l’uniformisation quand celle qui l’amène sublime dans un mensonge éhonté le culte de l’individuation malgré le poids patent de la contrition collective. Happy les happy-few ? Multimilliardaires faisant la une de Power ou sportifs célébrés dans tous les pays du monde ! Happy but few. Et les autres ? Quand c’est possible on se hisse péniblement d’un barreau à l’autre sur l’échelle d’une promotion sociale devenue désuète tant les métiers se vident peu à peu de sens. Exit la distinction par la production, reste la consommation. On est membre de clubs, plus souvent encore de communautés, celle d’un jeu vidéo éditant son 30ème opus, que l’on compare avec dédain à une autre, plus courue mais moins select ; ou bien celle des barbus, des possesseurs de E-radar VII, des voyageurs dans l’espace, des végétaliens…  mais avec cette épée de Damoclès, cette trouille au ventre que seul un bon bas de laine peut contenir : celle de devenir membre de la communauté des pauvres oisifs. En attendant on est membre mais surtout on est client, un client privilégié ! Un client convié à des ventes privées ! Et qu’importe si le privilège est offert à quelques millions de clones de soi aussi niais que soi malgré 99% de réussite parmi eux au Master. La question des envoyés en appelle une autre : faut-il poursuivre les programmes de stérilisation forcée de masses oisives et paresseuses ? Ce corps magnifique que possède votre femme sans autre effort que d’avoir choisi sur catalogue le bon cocktail chimique et les bonnes diodes est-il si magnifique que ça ? Bizarrement la femme du voisin a le même et, à vrai dire, toutes deux paraissent absolument interchangeables nonobstant le tatouage de l’une célébrant son côté « Bitch » tandis que celui de l’autre est tout à la gloire de son Yorkshire offert par sa mère pour l’anniversaire de ses trois ans et toujours alerte. Dès lors tenir les masses oisives et paresseuses éloignées dans des quartiers sordides, ou les parquer dans des camps à seule fin de planifier humainement leur lente disparition, tout cela pourrait s’avérer tout à fait contre-productif. Votre femme ne se sentirait-elle pas plus épanouie en ayant quelques fois le loisir de se comparer de visu à une obèse édentée nourrie d’invendus du complexe gavo-industriel distribués par le PAM ? Vous même ne souririez-vous pas plus à la vie si vous pouviez de temps en temps poser votre corps d’athlète à côté de la vieille bedaine d’un alcoolique dégarni ? De plus vous avez un sérieux problème : vous êtes né avant l’explosion de la sélectivité et il faudrait vous greffer un sacré tibia pour vous voir simplement approcher le double-mètre ! Si tous les difformes disparaissent, le mouton noir de demain c’est vous !

 

George.GrosBonnet.clbgbv.aso @MnTardy

Monsieur Tardy. Le Club Liounais des Bons Gars Bon Vivants vous signifie le refus de votre demande d’adhésion. L’analyse de vos éléments cloud nous apprend que vous avez par le passé déjà mangé dans un restaurant végétarien. Ce critère pourrait à lui seul être éliminatoire mais la facture semble indiquer que le repas était pour deux, ce qui vous laisse le bénéfice du doute. En effet nos membres sont autorisés à manœuvrer dans un sens apparemment contraire à nos valeurs si le but ultime est la conquête sexuelle d’une proie féminine en simulant les mêmes goût qu’elle. En revanche vos utilisations de la plate-forme pornographique Lalélolo nous posent de sérieux problèmes. Nous avons un peu plus de mal à imaginer la présence d’une proie à vos côtés qui puisse justifier vos nombreux clics dans la section female-friendly. La consultation de cette section nous laisse entrevoir un caractère trop féminisé pour s’accorder avec nos valeurs qui sont celles de l’homme retrouvé. 

 

Alpha-M.48214.Local.04.23.962

– C’est pas trop tôt ! Avale un truc en vitesse ! Tu viens avec nous !

– Où ?

– Aux puits !

– Ah bon ? Je croyais que ce n’était pas un endroit pour moi.

– Changement de programme.

– D’accord… Et Olga ? Des nouvelles ?

– Etat stable d’après Rhésus. Ça ne t’a pas empêché de dormir apparemment.

– Si. Justement. J’ai très peu dormi. 

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Darwin Le Chat
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